Stephanie Poulain Vocoret

     Le virus photographique m’a pris dans son antre en janvier 2017.

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    Je suis née le 7 avril 1979, en région parisienne. J’ai choisi la photographie comme moyen d’expression tout en restant attachée aux mots. Ayant fait des études de lettres modernes à La Sorbonne, mes photographies sont des images qui se lisent. Je caresse l’espoir de vous arracher un trouble. D'éveiller chez vous un semblant de mélancolie, ou de la joie peut-être. Peu importe à dire vrai tant qu'il s'agit d'émotions... Grâce à mes images sans couleur et mes mots sans filtres.

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     Ma démarche d'artiste autrice photographe est de composer, de mettre en scène et de communiquer par le biais de mon travail. Faire passer un message par le biais de mon oeil avec pour seuls instruments ma sensibilité, mon histoire c’est-à-dire mon expérience de la vie, mes mises en scène, mon ressenti et mes fidèles compagnons sans qui rien ne serait possible, mes boitiers. J'ai découvert au fil des années qu'être photographe c’est avant tout un tempérament, une personnalité, une présence, de la constance mais surtout beaucoup de travail. On devient photographe avec le temps, la passion et l'entraînement. 

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     J'aime l'idée que la seule vérité en photographie soit qu’on ne puisse pas mentir sur ses intentions. L'imposteur qui se ment à lui-même est vite démasqué. Le public ne se trompe pas et l’on ne peut pas tromper le public. La photographie m'apprend à être la plus honnête possible sur qui je suis. La mise à nu de l'artiste est une clef. L’autre clef est dans la qualité de l’engagement. Plus le temps passe, plus l’engagement prend de la place. De nos jours, c’est bon d’être fidèle à un engagement.